Transhumance des alpagas en photos
Voici enfin quelques photos de notre déménagement :
Nous sommes partis le lundi matin 2 Juillet de Sourniac (Cantal) et nous sommes arrivés à La Meignanne (Maine et Loire) en milieu d'après-midi.
Moyen de transport pour le troupeau : camion semi-remorque
Durée : 7 heures de route
Distance parcourue : 450 Km
Arrivée du semi-remorque la veille du départ, dans l'après midi. Le
temps était maussade. Nous avons dû déménager sous la pluie. Je suis aidé par des amis : Ludovic, Camille et Jean.
Dimanche après-midi, nous avons chargé tout le matériel à l'étage de
la remorque : 2 garages métalliques démontés, outils divers, meubles, lave vaisselle, lave linge, frigidaires, clapiers...
A 20h30, nous avons relevé l'étage supérieur, pour laisser la place aux alpagas sur toute la longueur du niveau inférieur de la remorque.
Lundi, à 7h30 nous embarquons les alpagas. D'abord le lot des jeunes
alpagas au sevrage, à l'avant, séparés par une cloison, et ensuite le reste du troupeau avec Lhassa notre montagne des Pyrénées.
Tout s'est bien passé, les alpagas ont grimpé sans trop de peine; disons que cela aurait pu être bien pire. Notre chance était d'avoir les 2 jeunes babys que nous avons monté en premier pour inciter leurs mères à les suivre, ce qui a bien fonctionné.
Vers 8h00, le camion démarre :
Camille l'amie de Ludovic est montée avec le chauffeur. Ludovic fait la
route avec moi dans le berlingo. Nous partons une demi heure après le camion, nous devons arriver avant lui pour préparer 2 parcs en clôture électrique. (Je rappelle que les parcelles viennent
juste d'être fauchées et que c'est pour cela que je n'ai pas pu préparer les clôtures avant.)
7 heures plus tard, Ludovic et moi avons à peine le temps de
finir les clôtures que déjà le chargement arrive à bon port. Les alpagas ont bien voyagé ! Les femelles gestantes n'ont pas souffert du transport. Le camion s'arrête au bord de la route à
l'embranchement du chemin qui nous amène sur notre nouveau site. Ce chemin fait 300 m, on les fera à pieds, le semi-remorque ne pouvant pas l'emprunter.
C'est à 16H00 que le troupeau débarque sur ses nouvelles terres. (Pris dans l'action, je suis désolé de ne pas avoir pris plus de photos ! Heureusement, Aloïs rentre du travail, elle nous retrouve et prend le relais pour les photos.)
Les alpagas doivent me suivre jusqu'à leur nouvelle parcelle :
Tendzin, ma chienne, à l'arrière se charge de les faire avancer vers
moi
Slalom entre les balles de foin
Ludovic suit avec le poste de clôture :
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Et enfin, le troupeau trouve sa place :
On repart au camion pour sortir le deuxième lot d'alpagas :
Le chemin :
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Et enfin... nos alpagas sont installés chez eux :
Il est 17h00 environ, nous allons emmener le camion à la maison. Il faut encore tout décharger là-bas. Je reviendrai plusieurs fois, d'abord pour donner de l'eau aux bêtes et ses croquettes à Lhassa, mais aussi pour me présenter à notre nouveau voisin, qui semble enchanté de découvrir les alpagas, et surtout pour surveiller le troupeau qui ne semble, ma foi, pas plus perturber que ça.
Nous finirons tard et bien fatigués...
Aloïs et moi tenons à remercier sincèrement Ludovic, Camille, et Jean (le grand oncle de Ludovic) pour leur aide et leur grande générosité.
News : Pour ceux qui suivent l'histoire, Neige a enfin mis bas hier midi, et eurêka c'est enfin une femelle ! Elle est blanche et semble avoir une faim de loup.
Ce matin j'ai du trier mon lot de jeunes alpagas dans lequel j'avais mis Boulidog et Tichetache, les jeunes mères de Macaron et Bel-air. Nous nous sommes rendus compte que Jackson et Colargol s'étaient mis à voler du lait à Tichetatche, celle-ci, trop généreuse se laissait téter gracieusement.
Boulidog et Tichetache ont donc réintégré le troupeau des femelles et des mâles castrés.
Bel-air et Macaron